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strohl - Georges Strohl ,Général de brigade  (1839-1901) Icon_minitimepar Admin Mar 18 Sep 2018 - 14:00

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 Georges Strohl ,Général de brigade (1839-1901)

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AuteurMessage
Christine
Admin
Christine


Localisation : Wangen
Nombre de messages : 2103
Date d'inscription : 07/12/2008

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MessageSujet: Georges Strohl ,Général de brigade (1839-1901)   strohl - Georges Strohl ,Général de brigade  (1839-1901) Icon_minitimeMer 21 Avr 2010 - 14:19

Jean Georges STROHL, fils aîné de Jean Georges STROHL (09/05/1803 † 28/09/1884), tonnelier et maire de Wangen, département du Bas-Rhin, et de Catherine RIEHL (07/10/1810 † 05/04/1895), est né le 3 janvier 1839 à la Wangenmühl, lieu dit de Wangen, et baptisé le 13 janvier en l’église protestante de Wangen, après le culte dominical, son parrain est Jean Moll, et sa marraine est sa tante Louise Strohl (20/03/1814-1863) (1).

strohl - Georges Strohl ,Général de brigade  (1839-1901) Img_8811

Il commence ses études à Strasbourg et les termine à Nancy. Bachelier ès lettres et ès sciences, en langues allemande et espagnole. Il opte pour la nationalité française à la mairie d'Alger, le 21/06/1872.

Le 28/02/1874, il épouse à Nancy, Meurthe et Moselle, Sophie Odile Elisabeth Fanny SCHNEEGANS (15/05/1852 Strasbourg † 16/06/1943 Tain-l’Ermitage, Drôme) fille de Henri Edouard SCHNEEGANS (08/10/1824 Strasbourg † 02/03/1892 Paris), agent de change, domicilié à La Nouvelle Orléans (U.S.A.) et de Fanny Emma WAGNER (1828 † 02/11/1907).


strohl - Georges Strohl ,Général de brigade  (1839-1901) 01_str10

Ils ont 2 fils nés en Algérie:

Jean Jacques Edouard Georges Strohl (26/11/1874 † 11/06/1955), et Alfred Lucien Strohl (26/03/1879 † 1970).

Mesurant 1,69 m de taille, ayant des cheveux noirs, et des yeux gris, il s’engage comme volontaire, au 38ème Régiment d’Infanterie de Bourges, le 12/04/1860. Il est reçu à l'école militaire de Saint-Cyr, le 6/11/1862, sergent major le 1/10/1863, classé 2ème de sa promotion sur 231 élèves officiers. Nommé sous-Lieutenant, le 1/10/1864, puis est affecté au 3ème Régiment de Zouaves en campagne au Mexique, régiment qu’il rejoint le 19/11/1864. Il est rapatrié le 14/04/1867 avec le régiment en Algérie, et y reste jusqu'au 17/07/1870.

Il participe avec son régiment de Zouaves à la guerre de 1870 en France. Le 3ème régiment de Zouaves s'illustre le 6 août 1870 à la bataille de Frœschwiller, près de Woerth. Le 6 août, le 11ème corps prussien, repart à l'attaque vers 13h30 et borde la lisière sud du Niederwald. Les Prussiens pénètrent dans la forêt, ils en ressortent par la lisière nord vers 14h30, après avoir décimé les trois quarts des effectifs du 3ème Zouaves (2).

Ce 6 août 1870, il fait parti de la 4ème compagnie du 3ème bataillon du 3ème Zouave à la bataille de Froeschwiller. Au cours de cette funeste journée, le régiment eut 20 officiers tués, dont le Lieutenant-colonel Desharties de Beaulieu, et 21 officiers blessés, plus de 1500 hommes furent mis hors de combat. Les rescapés du malheureux régiment, parmi lesquels se trouvait le Lieutenant Strohl, se replièrent sur Saverne, puis sur le camp de Châlons-sur-Marne où le régiment se reconstitua.

Il est nommé capitaine au corps, le 20 août, et se bat avec le 3ème Zouaves, sous les murs de Sedan le 1er septembre, la bataille se termina le 2 septembre avec la capitulation sans conditions de l’Empereur Napoléon III.

Officier d’ordonnance du général Fraboulet de Kerliadec, le capitaine Strohl rejoint son régiment. Le général Fraboulet de Kerliadec est blessé par un éclat d’obus à l’épaule et fait prisonnier. A la fin de la journée du 1er septembre, après avoir brillamment combattu, le régiment est séparé en 2 fractions ; un groupe relie le Lieutenant-colonel Méric, et la Compagnie du drapeau (parmi les 17 officiers de ce groupe se trouve le Capitaine Strohl), longe la frontière belge, marche pendant la nuit du 1er au 2 septembre sous une pluie battante, atteint Rocroi le 2 septembre à minuit, puis Hirson, d’où un train l’amène à Paris, dans la matinée du 5 septembre, à minuit, avec la drapeau du régiment.

Il participe le 19 septembre à la bataille de Châtillon. Les débris du 3ème Zouaves à Paris, entrèrent dans la composition d’un régiment de Marche de Zouaves, formé le 26 septembre 1870, sous les ordres du Colonel Fournès. Il prit le commandement de la 2ème compagnie du 3ème bataillon ; participa aux combats de la défense de la capitale, puis commande à partir du 10 octobre 1870, la compagnie des Eclaireurs volontaires, qui le même jour fait une sortie de Paris.

Le 21 octobre, il prend part au combat de la Malmaison, où 5 officiers sont mis hors de combat, dont 2 tués. Au courant du mois de novembre, l’armée de Paris est réorganisée, le régiment de Marche de Zouaves devient le 4ème Régiment de Zouaves. Le 30 novembre, le régiment se distingue à la bataille de Champigny, dans la journée, 8 officiers sont tués, et 14 officiers blessés ; le lendemain, le régiment est cité à l’ordre de l’armée de Paris.

Le 12 décembre 1870, Georges Strohl est promu Capitaine Adjudant Major. Il se trouve combats de Drancy, du Bourget, les 19, 20, et 21 décembre, et de Buzenval, le 19 janvier 1871, où 7 officiers sont blessés, et 7 tués, ce fut la dernière affaire importante. Un armistice est signé le 26 janvier 1871, le Capitaine Strohl rentra à Paris le 28 janvier 1871, à la fin du siège de la capitale.

Le 10 mai 1871 est signé le traité de paix à Francfort, par lequel l’Alsace et un partie de la Lorraine sont cédées à l’Allemagne.

Après la paix, le capitaine Strohl quitte Paris, le 15 mars 1871 avec son régiment de Zouaves, pour rejoindre Toulon où il embarque le 21 mars, et débarque à Alger, le 24 mars 1871. Il prend part aux luttes contre les grandes insurrections de l'année et y sert jusqu'à son retour en France, en 1879.

Le 3 septembre 1879, il est promu au grade de Chef de Bataillon, et affecté au 85ème Régiment d’Infanterie à Paris, puis à Montargis.

Le 4 mars 1884, il est nommé commandant en second de l'Ecole Militaire d'Infanterie de Saint-Maixent, l’Ecole, département des Deux-Sèvres, après avoir obtenu le Brevet de l’Ecole d’Etat-major, le 10 décembre 1883..

Le 21 décembre 1886, il est nommé à la Place de Dunkerque pour remplir les fonctions de Chef d'Etat-major.

Le 13 janvier 1887, il est nommé Lieutenant-colonel, et est affecté au 1er Régiment d’Infanterie.

Le 17 septembre1888, il est affecté au 44ème Régiment d’Infanterie à Lons-le-Saunier, département du Jura.

Le 15 avril 1890, il est promu Colonel, il prend le commandement du 20ème Régiment d’Infanterie à Montauban, département du Tarn et Garonne.

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Le 11 juillet 1895, il est promu Général de brigade de la 8ème brigade d'infanterie et Gouverneur de la subdivision militaire de Saint-Quentin, département de l’Aisne, où six années plus tard, atteint par la limite d’âge le 3 janvier 1901, il prend sa retraite, passe dans les cadres de réserve, et s’installe au 47, boulevard de La Tour-Maubourg à Paris 7ème.

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Il ne jouit pas de sa retraite, bien méritée et décède à 62 ans le 27 octobre 1901 à son domicile au 47, boulevard de La Tour-Maubourg, à Paris.

Il fut enterré avec les parents de son épouse, au cimetière de Montrouge (44ème ligne Nord n°17) à Paris.

Devenue veuve, Fanny Schneegans, s’installa près de ses enfants au 1, avenue de l’Esterel à Juan-les-Pins.

Ses distinctions :

Le Général Georges STROHL, reçu la Médaille commémorative de l'expédition du Mexique et la Médaille coloniale avec agrafe, Algérie.

Chevalier de la Légion d’honneur le 6/12/1876, Officier de la Légion d'honneur, le 5/07/1888, Commandeur de la Légion d'honneur, le 25/12/1899 et Officier de l'instruction publique, le 1/02/1900.

Sources: (1) D'après les recherches de Jacques Favre.

(2) Alsace: 1870 L'Année Terrible, pages 35 + 36, de Raymond Oberlé. Editions G4J.

Service historique de l’armée de terre, Vincennes, dossier : n° 606/GB/3, notes de Mr Yves Bonnel.

Nouveau Dictionnaire de Biographie Alsacienne, page 3809 de Yves Bonnel, transcrit par G. Strohl

Le nom d'une rue est dédié au général Georges Strohl, à Wangen, son village natal.

Zouaves: leur nom vient des "Zouaouas", tribus algériennes des confins de la province de Constantine.

3ème Régiment de Zouaves: un bataillon du 3ème Zouaves réussit à s'échapper de Sedan. Il regagna Paris et fut appelé: 4ème Zouaves. Il participa à la bataille de Champigny, puis Buzenval. Il embarque pour Alger, le 21 mars 1871.

En 1852 furent créés 3 régiments de Zouaves en Algérie. Le 1er est stationné à Blida, le 2ème à Oran et le 3ème régiment de Zouaves est stationné à Constantine.

Merci à Madame Annie Strohl de Golfe Juan pour la mise à disposition de ses photos.
Merci à Monsieur Georges Strohl et à Monsieur Jacques Favre pour l'autorisation de publier sur ce site leurs recherches communes,exposées lors de la soirée conférence du 20 avril 2010 à Wangen..
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Georges Strohl ,Général de brigade (1839-1901)
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